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Lutte contre les discriminations liées aux origines dans les centres sociaux

Fin de soirée d'une journée d'étude organisée par le centre social. Jetée sur la toile, les notes de la journée.
Séminaire : discriminations liées à l'origine29 novembre


11HOO : I.F.A.R.
Saïd, sociologue:
« Même réflexion que égalité hommes=femmes. + en avance, c'est un indiscutable. Réflexions entamées depuis le début des années 70.
Intéressant de comparer les deux.
Décembre 1983 :Marche pour l'égalité. 100 000 personnes à Paris. Les discriminations en fonction de l'origine.
Juin 2008 : enquête B.I.T. (Bureau International du Travail). 8/10 employeurs. déclarent discriminer de façon directe ou indirecte.Pourquoi un sujet aussi massif ne retient pas l'attention ? C'est ça qui mène à des révoltes comme celles de 2005, c'est ça qui explique une distance entre les immigrés et les centres sociaux.
30%des milieux populaires sont issus de l'immigration post-coloniale. Dans les C.A., les salariés... il devrait y avoir plus de représentativité. Pourquoi n'y sont-ils pas ? Toutes les srtuctures sont touchées.
Depuis une dizaine d'années, enfin des premières études (acoles, entreprises, logements....) Les discriminations augmentent depuis la crise économique et c'est compréhensible car ce sont les plus faibles qui paient.
Enjeux : 1/ collectif. Société plurielle. Si les discriminations persistent, le sentiment d'abandon se crée (sifflet de La Marseillaise), des Français ne se sentent plus intégrés. Eric Marlière, La France m'a lâchée, témoignages de jeunes qui se sentent rejetés.
Années 70, premières demandes de mosquées et de carrés musulmans en france. Ils veulent mourir en france, donc ils se sentent français. Pourtant Libération titre « Echec de l'intégration ? »
2/ enjeux individuels. Même conclusion que les féministes ont montré concernant les femmes.Sentiment d'une présence illégitime chez soi-même.
M.R.A.P. : destructions individuelles. Témoignages personnes qui travaille auprès des « malades mentaux » 95% personnes issues de milieux populaires dont 65% issues de l'immigration.
Le racisme ouvert (colère)est moins destructeur que la discrimination insidieuse qui vous remet en cause. Le racisme relève de la morale, la discrimination, du droit.
On n'a pas d'héritage sur la question de la discrimination en fonction de l'origine. On doit tout inventer. Portugais, Polonais...c'est pas la même chose (Blanc, Chrétien...). A certains moment, + dur pour eux même (pogrom conte Italiens). Mais il ya un héritage. Tout s'arrête aux enfants.
Reproduction transgénérationnelle du stigmate xénophobe. La comparaison doit être fait avec les Noirs aux Etats-Unis. Le déni produit la violence.

5phases :
1/ observation dans les centres sociaux. Il y a trois ans.
2/ Prise de conscience. Demande de formation.
3/ Projets
4/?
5/ Elaboration d'un outillage à mettre en place progessivement.

Vivre ensemble pas suffisant. Vivre ensemble de façon de façon égalitaire.

La discrimination n'est pas mesurée dans les centres sociaux. Pas de diagnostic, pas d'action.
Langue de bois. On ne dit plus « Noir ».
Déni. Le constat est fait dans le monde de la recherche. Le débat porte sur les solutions.Mais il y a encore du déni dans les postures des centres sociaux. Les centres sociaux mettent un lien entre discrimination et actions de diversification culturelle. Ce n'est pas la même chose.
Tendance à l'ethnicicisation des postes.
4 axes d'intervention pour les 3 années à venir. Ce ne sera pas facile car il ya des résistances.
1/ faire avec d'autres ce qu'on a fait en interne et à l'extérieur. Mettre en place, le débat, l'information. Travail de plusieurs années.
2/ Afficher durablement la volonté du centre social. Idée d'un concours annuel d'affiche et sélectionner 12 (1 par mois). Messages vidéos à diffuser. Produire du matériel qui banalise la question.
3/ Combattre les discriminations en interne. Etat des lieux annuel avec projets pour remédier aux problèmes.
4/ Accueillir, accompagner, orienter, les personnes victimes de discrimination. Permanences de lutte contre les discriminations.
3 questions atelier :
1/ Qu'est-ce qu'une discrimination ?
“C'est une différence liée à plusieurs facteurs comme l'origine mais aussi d'autres choses. A partir du moment où quelqu'un n'est pas accepté dans la société comme tout un chacun, c'est de la discrimination.”
“C'est une personne qui n'est pas l'égale de l'autre. Il y a des hommes, des sous-hommes”
“C'est comme avant, les hommes y z'étaient pas égal aux femmes, c'est comme ça”.
“On a décidé de se concentrer sur les discrimIl inations liées à l'origine car elles sont niées. Vous avez raison de rappeler que les discriminations ne se limitent pas aux discriminations liées à l'origine. Mais comme le disait saïd, celle liée à l'origne est niée.
“Moi je rajouterai “être discrimant par rapport à quelqu'un , c'est le laisser de côté par rapport à mes valeurs, des critères qui me sont personnels.”
“Souvent quand on fait des discriminations, on s'appuie sur des valeurs. C'est troublant. Est-ce qu'on peut encore parler de valeurs lorsqu'il s'agit de discrimination. Les gens n'agissent pas mal sciemment. Ils pensent selon leurs propres valeurs.”
“Il y a un manque de connaissance dans la discrimination”.
“Il y a tout un travail d'éducation populaire à faire. L'ignorance fait qu'on a une vision exagérée des différences. Pour en revenir à la discrimination, c'est vrais qu'il y a des valeurs derrière, mais la discrimination, c'est un acte. En terme juridique, c'est un traitement inégal imposé en fonction d'un critère. Quand la discrimination est directe, elle est passible de sanction pénale. C'est plus facile d'agir contre des actes que contre des représentations. ”
“Il y a une notion de pouvoir. Pour pouvoir poser un acte discriminatoire, il faut du pouvoir. Je vais décider de louer un logement plutôt qu'à un autre.”
“Il y a dissymétrie. Pour le logement, les propriétaires ont tendance, assez massivement, quand on voit le nom, tout de suite, il y a une crainte.”
“Dans discrimination, il y a distinction. C'est important, c'est quand même discréditer une personne ou un groupe. Il faut aussi lutter contre les représentations sinon les choses vont se repoduire.”
“La prévention des discriminations, c'est agir sur la représentation des uns et des autres. Quand on lutte contre les discriminations, c'est de la répression. Neutraliser la discrimination, réprimer et éviter la récidive. La discrimination présente doit être combattue avec la halde et l'arsenal juridique.”
“Penser qu'un Noir est un sous-homme, c'est du racisme. Mais je peux engager un Noir quand même en étant raciste. Tant que je respecte la loi, je ne suis pas attaqué par les juges.Inversement, on peut ne pas être raciste et avoir des pratiques discriminatoires.”
“C'est difficile de rester dans le cadre de la discrimination liée aux origines, car il y a d'autres discriminations.”
“Il y en a d'autres. Mais c'est trop minimisé. C'est pour cette raison qu'on se focalise dessus.”
“La France a du retard à ce niveau-là. 2000 dossiers à la Halde, juste 30% au bout de la procédure judiciaire”
“Le racisme, on le dit ouvertement, par exemple qu'on refuse un logement à cause de la couleur. La discrimination, on ne le dit pas. Ca fait plus mal car on ne le dit pas.A la fin, les gens n'ont plus envie de se bagarrer”
“Il est légitime qu'un centre social s'occupe de toutes les formes de discrimination. Mais comme le problème de la discrimination liée aux origines est plus problématique, (manque de lobby...), on a fait ce choix-là. Vous pouvez, à un moment donné, axer sur les discriminations liées à l'âge.”
“La discrimination est plus forte en fonction de la position sociale. Plus la position sociale est modeste, plus la discrimination augmente.”
“C'est vrai, par exmple, les femmes issues d'un milieu bourgeois sont mieux insérées du point de vue des études, de la profession, etc... Il faut revenir sur le racisme et la discrimination. Maintenant, même les employeurs racistes font attention. Ils procèdent de façon plus subtile. Tout le monde sait ce qu'est une discrimination indirecte ?”
“Une discrimination indirecte vient d'automatismes”
“Dans le livret, il y a un exemple : “Recruter les enfants du personnel”. Même s'il n'y a pas de racisme, le fait est que si les employés sont Blancs, les saisonniers seront Blancs.”
“Le racisme et la discrimination, ça n'a rien à voir. Les gens racistes vont avoir une plus forte tendance à la discrimination. Mais par exemple, un directeur;pour faire plaisir à son public ou par la force de l'habitude, il va faire de la discrimination.”
“Il ne faut pas dissocier la pensée de l'acte”.
“C'est vrai, mais pour la réflexion, on a aussi besoin de les dissocier un peu. Le mec qui recrute un Noir pour la sécurité, il peut être raciste mais avoir intégré que les Noirs sont faits pour la sécurité.”


2/ En quoi le centre social est-il concerné ?
“Dans un centre social, on brasse énormément des nationalités différentes.”(ou origine)
“Dans un centre social, les gens viennent pour être écoutés. Systématiquement, il sont au moins une demande ou un problème.”
“On a une offre de service. Par rapport à une offre, on peut être discriminant en tant que recruteur de salarié. Moi, je suis l'éducateur, je peux être discriminant et pas le jeune. Je lui donne le poste ou pas ”
“tu reprends cette notion de pouvoir.”
“Les centres sociaux sont des observatoires. Ils permettent de voir l'évolution sur la discrimination. C'est plus facile dans un centre social car les gens viennent.”
“Femme qui travaille dans un centre social. La femme dit 'Nous, dans notre quartier, il n'y a que des personnes d'origine étrangère. A un moment, elle a un déclic. Les usagers sont d'origine étrangère mais le C.A. Est constitué de bobos white. Il y a avait un contratse total entre la composition des usagers et du C.A. Il faut s'interoger sur nos marges de manoeuvre. Il faut balayer devant nos portes. Comment on peut, quand on est crédible après avoir balayé chez nous, essayer d'agir sur l'environnement.”
“On n'est pas forcément sur de la discrimination volontaire. A un moment, il faut faire de la discrimination positive. Soit on n'est pas attractif: des gens peuvent se dire, “je n'ai rien à faire là.” Comment faire pour être attractif. Soit on donne pas envie, soit on repousse. Il faut aussi que des gens s'engagent. Le poste A.I.L.E.1, c'est à l'envers. Elle peut aussi être stigmatisante à l'envers. Prendre des grands frères magrhébins, c'est en faire des Arabes de service. Il faut aussi des mecs qui sont des professionnels, qui ont des diplômes.”
“Les C.U. Et les C.A., elle est comme ça. Je suis dans un centre qui a plus de 50 ans. J'ai pas vu beaucoup de personnes d'origine étrangère sur les photos. Les gens arrivés dans le quartier après, ils sont pas sur les photos. Pourquoi ? Ca vient d'eux, de nous ? “
“Un militant, ça se travaille vers 15ans. A Wattrelos, travail dans la jeunesse.”
“La discrimination positive, c'est une vraie question. Elle est sujette à un débat intéressant. Vous devrez vous positionner sur ces sujets.”
“Par rapport à l'origine, je trouve que les jeunes en souffrent davantage. Ils sont nés en France, pourquoi ils seraient différemment ?”
“On parle que des jeunes, les adultes aussi subissent la discrimination.”
“Des parents disent, que nous, on a pas senti la discrimination. Mais nos enfants sentent la discrimination. Car la situation économique et sociale se dégrade.”
“Même au collège et au lycée, il ne sont pas aidés. Le pire, c'est que ça vient même des professeurs.”
“Des jeunes traitent les autres de 'sale Arabe' sans même savoir la portée des propos. Il y a une peur de ce qu'on connaît pas.”
“Vous avez raison de pointer le problème dans l'Education nationale. Quelle place le centre sociale peut prendre pour sensibilser l'école”
“Il faut faire parler les jeunes. Car ils gardent pour eux. Pareil pour les adultes. Mettre des ateliers, des groupes de parole, pour redonner la parole aux gens, pour prendre en compte leur avis”
“Il faut afficher politiquement son engagement. Au conseil régional, ils commencent à en prendre conscience. Il y a 4 ans, on disait, 'il ne faut pas embêter les centres avec ça'. En 4 ans, la personne a changé d'avis. Ca va libérer la parole”
“La personne issue de l'immigration va se sentir reconnue”
“C'est pas le tout d'en parler. Il faut faire remonter pour entraîner des actions.”
“Il faut mélanger les enfants handicapés, physiquement ou psychiquement avec les autres, pour qu'ils s'intègrent à la communauté”
“C'est bien. On a un groupe de travail 'handicap et citoyenneté””
“Voir la personne comme un invidu et non pas par rapport à sa communauté.”
“On a tendance à renvoyer les gens à leurs origines. Deux personnes issues de l'immigration peuvent avoir plus de différences entre elles que deux autres. L'identité est complexe.”
“Si le message, c'est écrit qu'en français, les victimes de discrimination qui ne parlent pas le français ou ne sait pas lire, c'est embêtant... Pourquoi pas en plusieurs langues. L'affiche contre la discrimination est discriminatoire.”
“valérie travaille dans un centre où il y a un groupe important d'alpha”.
“La lutte contre la discrimination est différente de l'intégration.Nous on parle de gens différents niquement sur la couleur, qui sont parfaitement intégrées.”
“dans les cours alpha, il y a aussi des gens qui ne sont pas de la 1ère génération”
“Autre chose ?”


3/ Quelles pistes d'action pour nos centres sociaux ?

“Recevoir des éléments et comment on les exploite ? J'ai proposé une action, “La Halde” mais le jeune n'a pas voulu y aller. Y a-t-il quelqu'un dans la structure qui est spécialisé pour l'aider ?”
“aujourd'hui, la halde est saisie à 40% par les handicapés. Au début, ils n'étaient pas saisis. Les associations d'handicapés agissent.”
“un handicap c'est visible”
“Non, 90% ne sont pas visibles”
“La halde a condamné une ville car elle ne recrutait que des gens de la ville. Il faut aussi capitalser les données”
“Les centres sociaux doivent avoir cette fonction d'observatoire et rendre visible les discriminations.”
“Comment peut-pn prouver qu'on a été discriminé ?”
“Quand un jeune ou un moins jeune vient dire des problèmes, il faut lui prendre conscience que ça ne vient pas de lui. C'est à cause d'un fonctionnement social inégalitaire.”
“La ségragation urbaine est un dérivé de la discrimination.”
“Le centre social n'a pas de marge de manoeuvre sur du macro. Mais le centre social peut interpeller les politiques. La solution, les centres sociaux ne peuvent pas la trouver tous euls avec leurs petits bras”
“Des personnes issues de l'immigration n'osent pas aller dans les centres sociaux”
“Il faudrait une ouverture sur toutes cultures et pas seulement sur celle des gens qui se sentent discriminées.”
“Les gens à l'abri des discriminations ne conaissent pas la souffance de l'autre. Il faut aussi les sensibiliser.”
“Il faut aussi travailler la confiance. Il faut les aider à aller au bout du processus judiciaire pour qu'il reprenne confiance en l'Etat français. ”
“Une fois qu'on aura généré un précédent d'action, les autres vont venir parler des situations de discrimination. On arrivera peut-être à réglmer le problème du C.U. ou du C.A comme ça. ”
“Il ne faut pas que du ponctuel. Il faut aussi du long terme. Il faut aussi travailler en interne, si certains se sentent discriminés par des collègues.”


Groupe rouge : Il y a des discriminations dans toutes les situations de la vie (travail, logement...)les quotas, c'est aussi une forme d'hypocrisie. Poue être discriminé, il faut qu'il y ait un rapport de pouvoir. Il faut créer des conditins nouvelles qui permettent la coopération.Est-ce que c'est discriminant de proposer des activités cuisine aux femmes ? Femmes magrhébines = couscous, jeunes magrébhines = danse orientale ?
L'Education Nationale discrimine-t-elle ?
Quelles actions peut-on faire pour lutter contre les discriminations ? On va faire témoigner les victimes par film. Le 23 décembre au soir, restitution au Laboureur. Le processus est reconnu mais ce n'est pas évident de savoir ce que ça veut dire concrètement. Choisir, est-ce déjà discriminer ? A quel moment discrimine-t-on vraiment ? On sait que c'est un enjeu, comme on en sait pas le définir, ça rajoute une pression sur quelque chose sur laquelle on n'a pas de prise. Il faut faire un travail d'approfondissement dessus pour mener un combat. C'est quoi une action de lutte contre la discrimination. Quand est-ce que c'est de la lutte contre les préjugés ? Pourquoi c'est pas la même chose : lutter contre les préjugés et lutter contre la discrimination.

Les bleus : la discrimination, c'est ne pas accepter la différence. Egalité des chances. Difficile de faire la part des choses. Plus une question de normes. ON est revenu au terrain légal. Il y a 18 critères de définition selon la halde, juridique.
EX : François et Mohammed habitent dans un mauvais quartier. François est discriminé 1 fois, Mohammed 2 fois. Souvent, il y a plus stigmatisation et non pas discrimination.
Problème d'empliments des dispositifs et du coup l'action devient discriminante. Nous on n'a pas l'impression de discriminer mais quelle est la vision des usagers ? Il faut se remettre en question car on a du pouvoir. La discrimination peut-être avérée ou ressentie.
C'était souvent la faute des autres... Il faut faire une formation en interne et s'interroger sur nos propres pratiques.Inscrire dans le projet de centre. Problèmes de discriminations légales : femme célibataire pas d'aide pour lave-vaisselle.

Conclusions :
1/ Si on veut s'engager dans la lutte contre les discriminations, il faut distinguer racisme et sexisme de la discrimination. Ne limitons notre action au racisme.
2/ Deux champs : lutte contre l'exclusion différent de la lutte contre la discrimination. Du côté de l'exclusion, l'origine constitue un frein pour sortir de l'exclusion. L'origine joue aussi pour sortir du système, on n'a pas les mêmes perspectives d'évolution du côté des inclus.
3/ La disrimination est liée au pouvoir. Ceux qui peuvent discriminer sont ceux qui ont du pouvoir.
4/ La discrimination, c'est traiter différemment l'autre avec un effet négatif sur sa trajectoire. Le traitement différencié ne pose pas de problème : on ne traite pas un enfant de la même façon qu'un adulte.
5/ Il suffirait de connaître l'autre pour que les discriminations disparaissent. C'est faux. Cette confusion nous amène à sous-estimer la lutte contre la discrimination. La connaissance ou non est indépendante de la discrimination.
6/ Disrcimination légale ou non. Un étranger qui vit à Wattrelos depuis 40 ans n'a pas le droit de vote. On ne peut pas saisir la Halde pour ça. Les dispositifs législatifs évoluent. La discrimination légale doit devenir illégale.
7/ Choisir signifie-t-il discriminer ? La discrimination est un choix qui crée une inégalité en partant d'une égalité. La discrimination est basée sur un critère considéré comme illégal.
8/ Les discriminations ne s'arrêtent pas à l'étranger. L'essentiel des discriminations touche des Français qui sont nés et qui ont grandi ici. Pour les parents, il y a vait une protection psychologique. Les enfants souffrent beaucoup plus que leurs parents, car chez eux, c'est ici.

Les thématiques. Trois d'entre elles ont posé débat.
1/ Les quotas. A partir du moment où on parle de quotas, c'est un constat d'échec. Quand on parle de quotas, on ne cherche plus à agir sur les causes. Les quotas sont pervertis pour exclure encore plus. Dans le logement, ainsi, on exclut les bénéficiaires de R.M.I. Question sur la discrimination positive. Le débat est faussé. Il y a deux modèles contradictoires. 1Er modèle, Serge Halimi : “C'est lorsqu'une catégorie sociale demande du pain,et qu'on dit 'Vous n'aurez pas de pain mais certains auront de la brioche”. L'autre consiste à agir sur les causes.
2/La scolarité. Question qui divise. 3 types de discriminations en matière scolaire. Ségrégation en fonction de l'habitation qui crée des chances inégales. Lorsqu'un élève est d'origine étrangère, les enseignants expliquent culturellement les difficultés au lieu de les expliquer socialement ou familialement. Il y a une division de l'enseignement, les secteurs dévalorisés de la fac accueillent les lycéens d'origine étrangère. Un prénom d'origine étrangère prédestine à certaines filières.
3/ Pourquoi le centre social est-il concerné ? 6 aspects :
on touche les milieux populaires
proximité
on peut accueillir la demande des habitants du quartier.
Offre de service, pouvoir, possibilité de discriminer
observatoire
toute la diversité du quartier n'est pas accueillie.

4/ Que faire ?
Prévention : certaines représentations sociales banalisent l'inacceptable et contribuent à la reproduction des discriminations. Les discriminations induisent des représentations.
Visibilité : La lutte contre la discrimination doit être visible. La parole doit se libérer sur ces questions. Expertise d'usage de la discrimination. Ceux qui la vivent sont ceux qui la connaissent.
Nécessité de l'affichage régulier permanent. L'offre crée la demande (et pas seulement l'inverse).L'affichage a une fonction d'autorisation.
Interrogation des discriminations héritées. Des dispositifs nous obligent à reproduire les discriminations. Comment interpeler les partenaires, les financeurs... Il faut interroger nos propres projets. N'y a-t-il pas des implicites qui vont éliminer un certain type de public ?
Quand un public est enfermé dans une seule activité, un seul endroit du centre social, il faut élargir le champ des possibilités. Les publics demandent ce qu'ils connaissent. Il faut donc leur faire découvrir d'autres choses pour que l'usager puisse faire de véritables choix.
Le centre social est porteur du droit. Je dois pouvoir un accopagnement sur le droit, aller en justice. Permanence juridique de lutte contre les discriminations.

CONCLUSION
1/ La lutte contre les discriminations, c'est renouer avec les valeurs des centres sociaux et les vieilles valeurs de l'éducation populaire.
2/Nous sommes héritage et vouloir être. Beaucoup d'héritage négatif concernant la discrimination mais on peut changer par la volonté. Il faut inscrire la volonté et la concrétiser pa des actions.
3/ Solidarité et fraternité. Les frères doivent être égaux, remplacer la pitié par de la solidarité.


L'avis de Paro : épris de justice, le sociologue manque de justesse scientifique et devient idéologue.




Julie Duez, intérimaire



Pourquoi Julie Duez porte-t-elle une cagoule lors de son entretien d'embauche ?
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Le Train de la vie 2


Gabriel signe avec son pied mais il n'écrit pas comme un pied pour autant.

Stylo pour autobiogaphie. Modèle unique. 39Euros50 l'unité. Personnalisable.

Le train de la vie 1


Bientôt Noël. Les passagers du TER n° 6356R6R6 en provenance de Calais-ville et en direction de Lille-Flandres se transforment en lutin.

Au Nom du Père, 1

« Ce médaillon, d'où te vient-il ?

  • Il vient de ma mère. On se le transmet de génération en génération. A la naissance de la première fille.

  • Et moi, j'ai celui-là.

  • Mes enfants, si ce que vous dites est vrai, vous détenez les clefs des cités d'or. »

    Dans le prochain épisode, Esteban rencontre un homme qui a connu son père. Ne manquez pas le prochain épisode des Cités d'or...


J'avais un bracelet, deux peut-être. Il fallait les récupérer.

« Allô maman, tu peux me rendre mes bracelets ?

  • Quels bracelets ?

  • Ceux que j'avais, ceux qui viennent de mon père.

  • Papa t'as offert des bracelets ?

  • J'te parle pas de lui. Je te parle de mon père, les bracelets que j'avais en arrivant.

  • Ils étaient trop petits, et vraiment fort abîmés. C'était pas de la qualité, des horribles trucs en toc.Des vraies menottes, ton père a été obligé de prendre une tenaille pour t'en délivrer ! On les a jetés, tu penses bien ! Après, tu as eu une belle gourmette en or. C'est nous qui l'avons achetée, pas ton parrain. Tu veux ta gourmette ?

Ils avaient fait ça, ils avaient jeté les clefs de ma vie. Personne ne m'identifierait au prochain épisode.


Mangez 5 fruits et légumes par jour


A table, les enfants !
Les enfants, ils sont 4, 3 qui mangent plus ou moins de bon appétit, mais suffisamment, correctement. Et le dernier, le dernier ... est-ce qu'il va manger aujourd'hui ?

Menu de ce midi : jambon-frites suivi d'une poire, le tout arrosé d'un verre de lait. De quoi couvrir les besoins de ces petits en pleine croissance.

Les trois premiers ont fini leur assiette, le premier a même réclamé un verre de lait. Mais le dernier, il n'a rien voulu manger , encore ! Il ne prend pas de centimètre, il ne prend pas de poids.

Qu'est-ce que vous me conseillez ? Le reprendre seul après le déjeuner, le faire manger à la petite cuillère comme un bébé, le sanctionner au besoin ? Ou plutôt lui proposer du fromage, du jus d'orange et du poulet au riz ?

Pour vos petits en pleine croissance intellectuelle, oubliez le soutien traditionnel.Diversifiez l'instruction !
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Contes de la chance 1.

Comment retrouver sa chance ?
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Le Frérot pas beau

Affaire Poule noire c/Poule blanche



Ce déchirant conflit familial
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Kish, le poisson d'eau douce



Qui est cet ami sans oreilles ?
Donne l'oseille
Et tu le sauras.

L'échelle d'attittudes de Bogardus

Pour tous ceux que les questions d'interculturalité préoccupent, une lecture.
Roger MUCCHIELLI, Le Questionnaire dans l'enquête psycho-sociale. Connaissance du problème., Les éditions E.S.F., 1971, 77p., p.29 :
Proposée dès 1925, cette échelle d'attitudes a été inventée pour mesurer l'intensité des préjugés nationaux et raciaux. C'est une mesure du rejet, présentée sous forme d'opinions successives qui reviennent à mettre Autrui de plus en plus "à distance". L'idée est de mesurer l'intensité par la distance (quoiqu'il s'agisse en fait d'une "distance psychologique ou socio-affective" que l'éloignement physique ou l'évitement ne saurait traduire complètement).

Exemple 1 (adapté de Bogardus)

On pose au "client" la question suivante :

En vous guidant d'après la seule impulsion de vos sentiments et en considérant chaque race ou nationalité dans son ensemble sans tenir compte des individus que vous avez pu apprécier personnellement ou en mal...

Admettriez-vous volontiers qu'un Noir soit :
1°votre proche parent par alliance
2° votre ami personnel dans votre club
3°voisin dans votre rue
4°collègue dans votre travail
5°citoyen de votre nation
6°touriste dans votre pays
7°interdit de séjour dans votre Etat


Les fruits d'une collaboration

L'histoire réécrite, un vrai livre a été consulté : il fallait citer tous les participants.

La touche des garçons


Samuel, lui, a tenu a créer une auto pour le père de famille.

La touche des garçons

Samuel, lui, a tenu a créer une auto pour le père de famille.

La touche des filles

A partir de la trame traditionnelle du conte, chaque enfant a ajouté sa touche personnelle à l'histoire. Pas vraiment de surprise, les filles ont été sensibles à l'univers domestique et se sont souciées d'ajouter des détails du petit-déjeuner.

Attends, on va t'aider !

C'est un conte qui a permis de faire les comptes.
Addition ou multiplication
Addition et multiplication
Selon la constitution du groupe : les plus jeunes enfant venaient du C.P. et les plus âgés du C.M2.

L'avantage de ce projet est qu'il est très souple :
- il ne nécessite pas un engagement sur le long terme des enfants puisqu'ils peuvent s'inscrire à la séance
- on peut avoir des groupes homogènes comme des groupes hétérogènes quant à la classe d'âge.

Qu'est-ce que tu fais là ?

Première page d'un livre créé avec les enfants du centre social de Wattrelos.
Le conte a été l'occasion de faciliter l'expression orale, écrite et picturale.
Les spectacle de contes peut-être associé à un atelier d'écriture. Dans ce cas, la tarification peut bénéficier de l'exonération de la T.V.A. Pour plus de renseignements, contacter rabinroseline@yahoo.fr

Colloque sur l'interculturalité

Pourquoi t'es noire ?
Votre enfant vient de poser cette question à une personne "de couleur" et vous êtes mal à l'aise...

Pour les petits, je peux raconter des histoires sur la différence.
Pour les grands, je fais passer le message sur le colloque.

Nous sommes heureux de vous signaler qu’il est à présent possible de s’inscrire en ligne pour le colloque de clôture de l'année européenne du dialogue interculturel : « Nouvelles perspectives du dialogue interculturel en Europe ». Il se déroulera à Paris, au Centre Pompidou, les 17, 18 et 19 novembre 2008 dans le cadre de la présidence française de l’Union européenne et sous le haut patronage de la Commission européenne. Veuillez trouver en pièces jointes les versions française et anglaise du programme du colloque ainsi que la procédure d’inscription en français, anglais et allemand.

Merci de contribuer à la diffusion de ces informations par courriel, lettres d’info, et surtout sur votre site internet !

L’Observatoire de politiques culturelles, coordonnateur du conseil scientifique
http://www.observatoire-culture.net

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We are happy to inform you that you can now register for the Colloquium to close the European Year of Intercultural Dialogue: “New Perspectives of Intercultural Dialogue in Europe”. It shall take place at the Pompidou Centre in Paris (17, 18 and 19 November 2008) within the framework of the French presidency of the European Union and under the high patronage of the European Commission. Please find eclosed the English, French and German versions of registration instructions.

Thank you for helping to spread these informations via emails, newsletters and above all on your website!

The French national observatory of cultural policies
L’Observatoire de politiques culturelles, coordonnateur du conseil scientifique
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11 Une confirmation d’accréditation vous sera envoyée par mail après validation de votre inscription.

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To sign up please follow the instructions below:

1 Open the www.ue2008.fr internet site

2 Click on tbe button “Press and accreditations” at the bottom right of the page

3 Click on the link “Accreditations” at the bottom of the page

4 Click on: https://participants.ue2008.fr.

5 Click on «Create a new account»
(bottom left hand corner of the page).

6 Personal passwords will be sent to you by email.

7 Go back to the first page on https://participants.ue2008.fr.

8 Enter the personal access passwords that have been sent to you by email.

9 Fill in the accreditation form.

10 Sign up to the " Perspectives du dialogue interculturel en Europe du 17/11/2008 au 19/11/2008" Symposium meeting.

11 A confirmation of accreditation will be sent to you by email, as soon as your registration has been taken into account. The accreditation badge will be given to you the day of the conference.

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Zum Anmelden gehen Sie bitte wie folgt vor:

1 Gehen Sie auf die Website www.ue2008.fr

2 Klicken Sie auf den Balken "Presse et accréditations" rechts unten an der Seite.

3 Klicken Sie auf den Link "Accréditations" unten auf der Seite.

4 Klicken Sie auf den Link https://participants.ue2008.fr.

5 Klicken Sie auf den Button "Account einrichten"
(auf der Seite unten links).

6 Ihre Zugriffscodes werden Ihnen per Mail zugesandt.

7 Kehren Sie zurück zur Seite https://participants.ue2008.fr.

8 Geben Sie bitte die per Mail zugesandten persönlichen Zugriffscodes ein.

9 Füllen Sie bitte das Akkreditationsformular aus.

10 Melden Sie sich für das Kolloquium " Perspectives du dialogue interculturel en Europe du 17/11/2008 au 19/11/2008 " an.

11 Nach Validierung Ihrer Anmeldung erhalten Sie innerhalb von einigen Tagen ein Bestätigungsschreiben. Das Akkredietirungsbadge wird Sie vor das konferenz gegeben.