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Au Nom du Père, 26

La maison où son coeur avait été ému par de nombreux cris de nouveaux-nés me semblait sinistre comme une unité de soins palliatifs.Il auarait voulu partager le bonheur de l'enfant retrouvé avec celle qui lui avait donné le jour. La femme qu'il chérissait encore, je ne l'aimais toujours pas. Je l'invoquais seulement lorsque la perfection semblait s'ête retirée de ce monde en même temps qu'elle. L'absence n'était cruelle que dans le besoin. C'est là l'incompréhension des adultes et la torture des enfants en deuil : on ne comprend jamais leur tristesse ou leur joie, on la leur reproche toujours, car c'est l'adulte qui décide, c'est lui définit ce qu'est un moment de gaieté et un instant de douleur.

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